mardi 12 mars 2013

Galette des rois au chocolat


Préparation : 15 min
Cuisson : 25 mn

Ingrédients 8 personnes :
  • 200 g de chocolat noir
  • 2 pâtes feuilletées
  • 125 g de poudre d'amandes
  • 2 œufs + 1 jaune
  • 125 g de sucre en poudre
  • 1 c à c de cannelle
  • 125 g de beurre mou

Préparation :
  • Faire fondre le chocolat au bain - marie.
  • Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
  • Ajouter la poudre d'amandes, le chocolat fondu, les 2 œufs et la cannelle. Mélanger bien.
  • Napper la première pâte feuilletée (préalablement placée sur une plaque du four) de toute la préparation jusqu'à 2 cm du bord et glisser la fève.
  • Humecter le bord avec de l'eau et recouvrer avec la deuxième pâte feuilletée.
  • Bien souder les bords en formant un petit ourlet tout autour.
  • A l'aide d'un pinceau, napper la galette de jaune d'œuf et la faire cuire environ 25 mn au four à Th. 7 (220°).

Quelques conseils :
A déguster tiède, décorée de quelques amandes effilées dorées et de petits copeaux de chocolat

L'histoire de la galette :
Fêtée dans tous les pays de tradition catholique pour commémorer l’adoration des Rois Mages, l’Epiphanie est devenue un sujet de gourmandise et de collection.

A l’origine
La galette des rois telle que nous la connaissons aujourd’hui est une invention récente et l’usage de la fève a été complètement dévoyé. De vraies fèves (ou haricots secs) servaient en effet chez les Romains pour procéder aux élections du roi des Saturnales, prétexte à des fêtes si folles qu’elles furent interdites au VIe siècle. Par la suite, de nombreux ordres religieux, au Moyen Age notamment, utilisèrent le principe d’une fève cachée dans une miche de pain pour élire chaque année leur prieur. Il faut attendre le XVe siècle pour qu’apparaisse le gâteau symbolique dédié aux Rois Mages.

Comment tirer les rois
Au XIXè siècle, tirer les rois obéit à un véritable rituel. C’est le maître de maison qui découpe le gâteau en prévoyant toujours une part en plus (pour les pauvres, ou pour les absents). L’enfant le plus jeune de la famille se glisse sous la table et attribue une part à chaque convive. Celui ou celle qui a trouvé la fève doit désigner son roi ou sa reine. Le roi est tenu d’offrir à boire et un gâteau la semaine suivante. C’est à la même époque qu’apparaissent les fèves en porcelaine, petits sujets de biscuit blanc représentant généralement un bébé emmailloté. La part de l’absent (voyageur parti pour longtemps, marin absent) donnait lieu à une curieuse pratique, sa part était soigneusement conservée et si elle ne moisissait pas au fil des semaines cela était considéré comme un bon signe.

A chacun sa galette
La galette feuilletée et fourrée de frangipane est un gâteau raffiné et donc essentiellement citadin pour ne pas dire parisien.
En Franche-Comté, la galette de goumeau, sorte de brioche rustique pouvait, quand elle était faite pour tout un village, peser jusqu’à 150kg.
En Provence, région où l’on célèbre la Nativité et l’Epiphanie avec le plus de faste, depuis le XIVe siècle, le gâteau des rois est une brioche en forme de couronne saupoudrée de gros grains de sucre et agrémentée de fruits confits variés.


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